Retrouvez régulièrement des extraits des lettres écrites par le maire d'Armentières à son épouse durant la Première Guerre mondiale ainsi que quelques lettres écrites à d'autres membres de la famille.
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Henri Chas est né à Armentières le 16 avril 1872.
Il est élu maire en 1905, puis réélu en 1908 et 1912. Il est âgé de 42 ans en 1914.
Son père, Henri Chas, a également été maire d’Armentières de 1888 à 1892. Il lui a succédé à la tête d’une manufacture de toiles. Il est ensuite entré en politique sous l’étiquette radicale. Républicain, il était attaché aux valeurs laïques.
Le 23 octobre 1897, il épouse Marguerite Trochu.
Dès le début de la guerre, elle se réfugie dans sa ville natale d’Arpajon avec leurs cinq enfants : Henri, Marie, Jean, Jacques et Pierre.
Henri Chas reste quant à lui à Armentières pour gérer la ville avec ses deux adjoints, Charles Conem, 1er adjoint, professeur au Collège et Joseph Villard, 2ème adjoint, industriel ainsi que quelques conseillers municipaux qu'il cite parfois dans ses lettres.
Henri Chas a partagé son temps entre Armentières et Hazebrouck comme l'indique ses différentes lettres. Il résidait en 1914 au n°49 de la rue Sadi Carnot. Le tissage se trouvait à Houplines.
Les lettres présentées dans cette rubrique sont des extraits de la correspondance qu'Henri Chas a adressé à son épouse durant la guerre, ainsi que quelques lettres écrites à ses enfants ou par Elise, leur gouvernante.
Le signe [...] correspond à des passages ou des mots manquants, soit en raison de difficultés de lecture, soit lorsque les passages relèvent plus spécifiquement de sa vie privée et n'apportent pas d'informations historiques sur la vie quotidienne des armentiérois durant la guerre.
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